Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 9.2.djvu/264

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auteurs classes par ordre alphabétique, i" Poniï maximi Mariant, in 8°, Rome, 1642. ' Lllia ma, Rome, 1651. ura Mariana, In 8°,

Rohm, 1654 " Reoes Mariani, ln-8 », Rome, 1654.

s / pendio délia vita di S. Ra ftnonrfn N

nalo, deWordlne éella Madonna delta Mereede, ln-8 », Rome, n FWm Cajetana in eudroversia

U I : titrum reritatis appensa « I nuUa inventa, ln-8 », Florence tique de Calé

tas, iiui fut réimprimée a Païenne, Lyon, Bruxelles, Messine, Vienne, Cordoue, Avignon, Valence, etc. intisiUta Mariant, ta s. Rosæ 1656. 11° Efei Mariana-, ln-8 », Rome, 1659. 13" Principes Mariant. ln-8* Rome, 1660. 13 « Irutina Mariana, ln-8 » Plaisance, 1660, réimprimé a Bruxelles, 1668 et a Vienne, 164 I. il Yindicatio CArysossomiea, in-8°, Home. 1664. i"> Polganihta Mariana, Cologne, 1683, suivi d’un appendice a la Bibllatheca Mariana riche de plus de 1000 noms, réimprimé a Rome, 1694, 1710 la-foL, el a Cologne, 1724, ln-4°. Maracd a publié aussi : l€ ( meeptio tmmaatlaUe Dàparst Virginia Marincelebrata MCXV aimejrammaiibus p ro rsa s parti ex hoc Salntatitnis angehem programmatededttctis : Are Maria, gratia plena. Dominas tecuni. a J.-Ii. Agiunsi C.i/meo Calretisi cardinalat.Inlii Rospigtàtmi amlieo eæeo, in B », Rome, 1665, précédé d’une notice sur l’auteur. Parmi les Inédits, s ign a l o ns : Bullorium Marianum, 2 vol. in-f° ; Fdeo bibUatheess magnm Maritmm, 1 6 vol. : Bibliotheea purpana Mariana 2 ol. ; Catalogua iinnuietihitus Marianns. collection de plus de 506 citations en faveur de l’Immaculée Conception. Saneti niantillustres dorions anîiqui pro immarnlata 1>. Y. conception, - objecti cuidam pseudoCajttano, m- !

Sartesehl De teriplaribui congregationia Motria Dei,

l>. 135-146 ; Mémoires de Trévoux, 1714, t. n. p. 1402 sq. ;

Hcefer, Nouvelle biographie générale, t. x.wiu. ooL 745 ;

i, Sriectorum Utterarierum spécimen X quoHippolgti

Marr.rci bfhUoOtecam Marianum recenset, in- 1 ", l.ubeck. Ant. Ballerini, s. i.. SgBoge moRumentorum ad mgsleriitm eomcepÙmta imniæulaluVirginia Deipane illuslnaidum, in-N. Parte, 1857, t. ii, p. 1 17 ; F. II. ScbUtÈ, Stnnma Manana. t. m. Paderbora. 1913, in-N, p. 824-62Π; Hurler,

Somnirlat’ir, '.'> idil.. t. i. col 27-29.

E. VANS ! Il NBEROHE.

    1. MARAN Prudent##


MARAN Prudent, bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur (1683-1762).

I. Vir. Ne a Sézanne en Brie, le 1 1 octobre 1683, il lit d’excellentes humanités au collège des QuatreNatioas, â Paris. Voulant entrer en religion ; il rencontra dans sa famille de vives oppositions ; il parvint a en triompher et lit profession dans l’abbaye bénédictine de Saint-Faron de Meaux, le 30 janvier 1703. - tint-Denis..u il resida quelque temps, il fut appelé nt-Germain-des Près, y étudia les langues orien-avant abbé Renaudot On le chargea ensuite d’aider dom Touttée dans l'édition de saint (vrille de Jérusalem. Suivant ses goûts personnels, il étudia la religion dans ses sources, Écriture sainte et Pen grande ardeur au travail n’al térait en rien si gatté naturelle et sa piété fervente. Sa dévotion particulière était d’enseigner le catéchisme aux enfants de la paroisse. Contraint de quitter Saintdermain-des-l’res. a cause de son opposition la bulle Unigarthu, il partit avec foie pour la petite abbave d’Orbais, son lieu d’exil il7.il t. L’année suivante, il fut transféré a Saint Martin dc-I’ontoisc, d’où il fut rappelé à Paris dans la maison des Blancs-Manteaux, en 1737. Là, il vécut durant vingt-cinq ans, faisant les délices de la communauté par son cara' tère aimable, l'édification du public par sa vertu, llion neur de la congrégation de Saint-Maur par ses ou_es. Cbaritable envers les pauvres, excellent direc teur de conscience, il mourut le 2 avril 1702. aime el

regretté de tous.

n. (Krvius. i" Pans r édition <ie saint Cyrille de Jérusalem, S. CurilU Hierosolymitani opéra quæ

citant… cura et studio V. touttée. m loi., Paris, 1720, dom Maran. a lait l'éloge de dom V Toullce. moi I eu 17 18 avant la publie, il ion. '- ! " I. ouvre ayant été

attaquée par les Mémoires de en 1721, dom

Maran publia pour sa défense une Dissertation sur les senti ariens, in 12, Pans. 1722. Sans vouloir entière ment Justifier les semi ariens, fauteurs de Basile

d’Ancyreen 358, Il montre dans cet écrit que leur relus de recevoir le terme de Consubstantiel a été regardé comme une faiblesse excusable. Si l’on parCOUTl leurs écrits, on voit qu’Us regardent comme un sentimenl

étranger a la véritable doctrine celui qui admet de la métaphore en usant du terme de bits : ce n’est pas ainsi, disent ils, qu’il faut juger du l’ils unique : il est proprement l’ils. engendre seul pat le seul Père, sein blable quant à la substance à celui dont on dit qu’il est l’ils et dont on reconnaît qu’il a été engendré. Quant a saint Cyrille, sa liaison avee les senti ariens n’a rien qui puisse rendre sa foi suspecte. Ceux-ci furent toujours unis de seul inient avee les cal Indiques. ne différant deux que dans leur refus d’admettre le terme de Consubstantiel ; ils comptaient dans leur parti plusieurs évêques liés reeominandables par la sainteté de leur vie. Que si Cyrille, admettant le mol Consubstantiel et chassé de son siège par Acace de Césaree en 358, se réfugia près de Sylvain, évêque de Tarse engagé dans le parti des semi-ariens, il ne pou v ait prendre d’autre mesure dans les circonstances ou étaient alors les affaires de l'égMse ( le pape Libère était en exil, un hérétique occupait le siège d’Alexandrie, Vntioche n’avait point d'évêque) ; d’ailleurs il demeura toujours uni de sentiments avec les évêques catholiques. Avec les adversaires du P. Touttée, dom Maran convient que saint Jean Clirysosfome n’a point prêché à Antioehe sous MeK ce. mais bien sous Flavien, que de plus ce saint était prêtre et non simple diacre ; mais il établit que le P. Touttée ne s’est pas contente de copier Tillemont, qu’il a éclairci, par des observations très judicieuses. Imites les accusations intentées a saint Cyrille… Voir Le Cerf, Htbliothèque historique, p. 294-298., ..

3<> Dom Maran est le moine de Saint-Maur indique dans ce titre des œuvres de saint Cyprien. Saneti Cserilii Cypriani ep. Carth. et martgrîs opéra ad mss. c.odiees recognitæt illustrata studio… st. Baluzu Tutelensis, ohs.dnit post Ihiluziurn…unuscmonucliis Saneti Mann. in-fol., Paris. 1726. La préface, est en effet, de dom Maran qui parle, en historien et eu critique, des éditions antérieures des œuvres de saint Cyprien, disait » la doctrine du saint évoque, le venge des calomnies dont les hérétiques des derniers temps l’ont voulu noircir pour s’abriter sous son autorité. La vie de saint Cyprien, également de dom Maran. ne laisse rien à désirer pour le nombre, la discussion, l'éclaircissement des faits.

1 (.haï-.' d'éditer le t. m des Œuvres de saint Basile contenant les Lettres, notre bénédictin commence par une savante préface sur la doctrine de saint Basile dont il donne une Vit tirée des écrits. Il s’est cru ensuite obligé de refaire presque en entier la traduction des 3<. : > lettres de saint I iasile. A la fin du volume, il a mis un grand nombre de remarques et de corrections sur divers endroits du texte grec des deux premiers volumes, et il a ajouté deux bonnes tables. Celte édition est la meilleure, sans conteste, de celles qu on a données des ouvres de saint Basile.

ô° On doit encore a dom Maran : S. P. A dustmi philosophi et martgrù opéra quæ extant omma. neenon Taliani adversus GrSBCOS oraiio, Alhenaijoni : Icqalio