dant à la couronne de France ; j’ignore les causes qui empêchèrent cette cession. En définitive la seigneurie échut aux S......., qui n’ont pas cessé de la posséder depuis.
Le prince béarnais écrivit au sieur Le Marlet deux lettres que m’a montrées M. de S....... Voici la copie de la première ; la seconde, fort courte, n’a aucun intérêt :
« Monsieur de Viflan (sic), j’ay entendu par les lettres du sieur de Clervaut l’affection et bonne volonté que vous avés au bien de mes affaires, et comme pour les advancer vous estes content d’engager ou me vendre vostre terre de Viflan, dont je vous ay d’autant plus d’obligation que je n’ay jamais faict chose pour vous qui vous doibve inciter à me faire ce bon office. Aussy debvez-vous croire qu’il ne s’offrira jamais occasion de m’en revencher que je n’essaye de tout mon pouvoir à recognoistre ce signalé service. Le dict sieur de Clervaut m’escrivoit estre nécessaire que je lui envoyasse une ratification particulière du contrat qu’il a faict pour vostre terre ; mais parce qu’il a ung pouvoir général que je lui ay envoyé pour faire tout ce qui concernera le bien de mon service, j’ay estimé que cela serviroit assés pour asseurance de ma volonté, attendant que la saison permette d’envoyer toutes les ratifications nécessaires