Page:Alfred de Bougy - Le Tour du Léman.djvu/74

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auxquelles il ajouta une préface, et qui fonda trois prix devant être décernés à trois vieillards qu’une vie laborieuse et une conduite irréprochable n’auraient pu préserver de la misère.

Mercier, le présomptueux écrivassier, l’académicien outrecuidant, le détracteur audacieux et sans doute envieux de nos gloires littéraires.

Necker, qui devint ministre de Louis XVI ; sa femme et sa fille, qui donna un lustre impérissable au nom de Staël.

Mme de Montolieu, née Potier de Boitons, la féconde mais peu correcte nouvelliste qui a fait, et surtout fait faire, tant de traductions et d’imitations des conteurs allemands.

L’abbé de Bourbon, fils naturel de Louis XV.

Le duc Louis-Eugène de Wirtemberg, ami de Tissot, de l’illustre médecin qui reçut le jour dans le canton et fit de Lausanne le foyer d’où son génie rayonna sur le monde scientifique.

Le prince héréditaire de Brunswick.

Le prince Henri de Prusse.

Deyverdun, qui, le premier, je crois, traduisit en français le roman de Werther.

Mme de Charrière, dont on vient de publier la correspondance.

Servan, le grand légiste ; — il demeurait neuf mois