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IX

l’œuvre des banlieues



Pour la première fois, peut-être, depuis son arrivée à Paris, Taïko-Fidé regrettait d’avoir quitté le Japon. À la suite de ce premier repentir se glissaient d’autres ennuis, dont auparavant, il avait pris son parti, par exemple l’abandon complet des études de droit et, sous le coup de fouet de ces réflexions, il voulut se remettre au travail. Ce fut peine perdue. Toujours sa pensée désespérément monotone le ramenait au souvenir de Juliette et son esprit volait vers elle, tandis que ses yeux suivaient machinalement les lignes arides, cent fois relues et jamais comprises. Par instants, il essayait d’excuser cette femme. Mais sa douleur renaissait aussitôt et avec elle l’indignation. Pourtant, malgré tout, au fond de son âme persistait un secret