Page:Alis - Hara-Kiri, 1882.pdf/227

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

X

rue de lille


Quelques bonnes amies de Cora, au courant de sa mésaventure, s’étaient moquées de sa jolie vengeance, ce qui la mettait dans des rages bleues et troublait complètement sa cervelle exaltée. Estourbiac, à peu près guéri, devenu son amant en titre, ne semblait pas pressé le moins du monde de recommencer la dangereuse partie de Maisons-Laffitte. Grâce à une savante manœuvre inspirée à Cora, et au bruit fait par son duel, il était entré au Tout-Paris avec une situation assez modeste, il est vrai, mais qu’il espérait bien améliorer, et son seul regret provenait de ses relations perdues. En effet, le monde des viveurs lui battait un peu froid, depuis son article contre le prince Ko-Ko. Cela faisait en outre l’objet de continuelles disputes entre Cora et lui. Un jour, exaspérée par l’idée qui la hantait, elle s’écria :