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hara-kiri

passer l’instant où l’on peut fausser compagnie à cette destinée… Le pli est pris… J’irai jusqu’au bout… Ah ! si c’était à recommencer ! Pour vous, rien n’est perdu encore… Fuyez Paris… Cela finit toujours par des coups de pistolet… quelquefois pis…

— Vous avez aujourd’hui un accès de marasme, cher bon, dit Fidé…

— Non, croyez-moi, je parle bien sincèrement.

— Mais, s’écria le prince, je ne puis abandonner Solange. Je l’aime, elle est ma femme, elle me sera rendue, dussé-je y user mes nuits et ma fortune.

— Continuez donc votre procès, conclut le vicomte, c’est encore le meilleur moyen. Mais je crains bien… Enfin, nous sauterons ensemble !… Ce sera l’occasion d’organiser de belles funérailles.