Me Gille, notaire et Madeleine Manet qui ont pour parrain de leur fille (1702) Me Bernard Castel, secrétaire de M. le Président De Maison et pour marraine Marie, Bernarde Pastet. Signé : Me Pierre Joron, Intendant de M. de Brajelone, Dame Behoult, Jean Castel, huissier royal. La recette et le notariat d’Orgerus passèrent par la suite, sous le règne du roi Louis-Philippe, dans la commune voisine de Garancières.
Le 22 novembre 1717 naissait à François Quesnay un premier enfant qui épousa le 17 octobre 1747 Marie-Catherine, Robertine d’Eguillon.
Le 10 janvier 1728, François Quesnay fait baptiser un troisième enfant, nommé François-Pierre Quesnay. Le 9 février 1728, au mariage de sa fille Marie, auquel François Quesnay ne put assister, comme il est dit (François Quesnay à Mantes, tome XIV, des Mémoires de la Société Archéologique de Rambouillet) signèrent, entre autres, Jacques Vissier et de Folleville.
Notons enfin que Prudent-Louis-Adrien-Aubéry Du Boulley, arrière descendant de François Quesnay y a été promu Chef de bataillon et réside (1901) comme Commandant de recrutement à Cherbourg (département de la Manche).
L’Académie des sciences et belles-lettres de Lyon, fondée en 1724 par le duc de Villeroy, compta Molière, Louis Racine et Voltaire ; Quesnay y fut admis. De Villeroy était gouverneur de Lyon ; Quesnay l’accompagna dans cette ville quand celui-ci prit possession de son gouvernement ; il y resta du 15 février 1735 jusqu’en février 1737. C’est à Lyon que François Quesnay écrivit (1736) l’Essai physique sur l’économie animale. Nous devons quelques-uns de ces détails à l’obligeance de M. Bleton, Secrétaire-Directeur du Palais des Beaux-Arts et Vice-Président de la Société d’Économie politique et sociale de Lyon ; M. Bléton a publié notamment une brochure sur Molière à Lyon. M. Puppin, le bienveillant secrétaire de la Faculté de médecine de Paris, nous a indiqué et permis de prendre dans le dictionnaire de Dechambre le texte latin du diplôme de docteur en médecine de Quesnay que nous avons transmis à M. Lorin, qui l’a reproduit dans les mémoires précités.
De même, nous avions indiqué après recherches vaines à la bibliothèque administrative de la ville de Paris, mais plus heureuses à la Librairie Firmin Didot, qu’une rue Quesnay