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VENISE
Oh ! l’humeur vagabonde des nègres !
Voici maintenant que je suis à Venise !
La première chose qui frappe l’odorat du voyageur arrivant à Venise, c’est l’absence totale de parfum de crottin de cheval.
Cette particularité, assez bizarre en apparence, s’explique d’elle-même dès qu’on s’aperçoit, par la pratique, que les seules modes de locomotion et de véhiculage à Venise sont le footing et le gondoling, si j’ose ainsi m’exprimer.
Aussi, dans les journaux vénitiens, n’hésite-t-on pas à confier la rubrique des accidents de voiture à de vieux reporters pour qui cette occupation constitue une sorte de sinécure, maigrement rétribuée d’ailleurs.
La première chose qui frappe l’ouïe du voya-