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SCIENTIA LIBERATRIX
OU LA BELLE-MÈRE EXPLOSIBLE


Ne privons point nos lecteurs en particulier et l’humanité en général de la curieuse communication suivante que m’adresse un des plus éminents chimistes français :


« Cher ami,

« Il n’est certes pas dénué d’intérêt le récit que vous fîtes récemment de cette pauvre belle-mère mourant de frayeur au terrifiant spectacle d’un lion empaillé duquel, soudain, les yeux lancent des éclairs et la gueule de fauves rugissements.

« Moi qui vous parle, ou plutôt qui vous écris, j’ai obtenu voilà plus de vingt ans (il y a prescription) le trépas de mon infortunée belle-mère, grâce à un procédé qui, pour être rigide-