Page:Allais - À se tordre - histoires chatnoiresques.djvu/272

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

bœufs. Son programme : Rien faire et laisser dire.

La manifestation de ces farouches révolutionnaires qui réclamaient huit heures de travail par jour lui arracha de doux sourires, et il félicita de tout son cœur les gardiens de la paix (sic) qui assommèrent ces formidables idiots.

Laflemme ne possédait aucune fortune personnelle ou autre. Employé nulle part, il eût été mal venu à réclamer des appointements.

L’horreur instinctive qu’il avait de la magistrature en général et de Mazas en particulier le maintint dans le chemin d’une vertu relative.

Il lui arriva souvent d’emprunter des sommes qu’il négligea de rendre, mais toujours à des gens riches que ces transactions ne pouvaient gêner (une certaine sensibilité native lui tenant lieu de conscience).

Entre temps, il exécutait des besognes pitoyablement rémunératrices, mais coûtant si peu d’efforts, comme, par exemple, des romans pour le compte de M. Richebourg.

Un de ceux qu’il écrivit, dans ces condi-