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POÈTE DÉPARTEMENTAL

comble m’attendait sur le seuil de l’imprimerie du journal.

Une petite bonne, jolie comme un cœur, nous servit du porto, et peu après nous avisa que ces messieurs étaient servis.

Ces messieurs se mirent à table.

— Célestine, dit Henri, si on vient me demander, tu diras que je n’y suis pas.

— Bien, monsieur.

— Comment ! fis-je un peu scandalisé, tu tutoies ta bonne ?

— Je tutoie toutes celles de mes bonnes qui sont jolies et âgées de dix-huit ans à peine.

— Chaque peuple a ses usages.

— Bien sûr… Encore un peu de turbot ?

— Volontiers.

Célestine entra :

— Monsieur, il y a un type en bas qui demande à vous parler.