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AMOURS, DÉLICES ET ORGUES
d’une voix forte, je vous prie de constater que mon mari me trompe… et me trompe dans le domicile conjugal !
— Pardon, interrompit le juge de paix, ce mur est-il mitoyen ?
— Il est mitoyen.
— Alors, chère madame, votre mari ne vous trompe pas au domicile conjugal.
— Mais…
— Il n’y a pas de mais ! jamais un tribunal ne voudra considérer comme domicile conjugal la crête d’un mur mitoyen !
Madame Citronnier était furieuse :
— Et vous appelez ça de la justice ! s’écriait la pauvre femme.