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COMMENTAIRES INACRIMONIEUX

SUR UNE INSTRUCTION
DU GÉNÉRAL POILLOÜE DE SAINTE-BELLONE


Si l’heure sonne, à jamais bénie, de la revanche ; si, quelque jour, ceux de France volent vers l’Est à l’espoir de reconquérir les chères sœurs perdues (N’y pensons jamais, parlons-en toujours ! a dit Gambetta !) ; si… (pour la suite, voir les œuvres de Déroulède, première manière).

Si donc — pour me résumer — on déclare un jour la guerre à une grande nation voisine, qu’il me paraît superflu de désigner plus clairement, certes — oh ! que certes ! — je ferai mon devoir de patrouillote, mais je demanderai à le faire au sein du douzième corps d’armée, commandée par mon vieux camarade le général Poilloüe de Saint-Mars, un vaillant guerrier, qui joint à sa loyale épée un joli bout de plume.