» Pourquoi, par exemple, placer les gares, toujours, et exactement, sur la ligne du chemin de fer ?
» Le train s’arrête, vous descendez ; il y a cent contre un à parier que vous trouverez une gare devant vous.
» Et le pittoresque, et l’imprévu, qu’en fait-on ?
» Au point de vue du décor, ne vaudrait-il pas mieux disséminer les gares, loin du railway, dans la campagne, au hasard du paysage ? On les apercevrait de loin en passant, sur une montagne, à l’extrémité d’une vallée — le décor y gagnerait, et le voyage offrirait bien plus d’agrément.
» Sur ce, mon cher Allais, je vous quitte. Je vais allumer ma pipe à la pompe, comme disait l’autre, et la fumer à votre santé.
Notez bien que je n’ai jamais parlé à Gabriel de la moindre idée de montre-revolver.
Ou bien, alors, étais-je gris, telle la feue Pologne, à moins que ce fût lui qui eût bu plus que de raison ?
Mais, cette jolie conception de semer les gares par le travers des horizons !
Vous croyez bonnement que les Grandes Compagnies s’y arrêteront une minute !
Alors, je le vois bien, vous êtes comme les autres : vous ne connaissez pas les Grandes Compagnies.