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LES BEAUX-ARTS DEVANT M. FRANCISQUE SARCEY

conviendrait, de la peinture et des autres arts représentés dans les différents Salons.

» Ce sera, si vous voulez-bien, le sujet de ma prochaine causerie.

» Francisque Sarcey. »


Mes lecteurs me sauront gré, je l’espère, de leur avoir fourni une lecture aussi substantielle et aussi délicate en même temps.

Quelle leçon pour les Geoffroy, les Mirbeau, les Arsène Alexandre et d’autres dont ma plume se cabre à écrire les noms !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Je vous avouerai que je n’étais pas sans quelque inquiétude au sujet du procédé plus que douteux dont je m’étais servi pour extorquer à M. Sarcey sa chronique sur la sculpture.

Je me trompais : notre oncle à tous fut le premier à rire de mon indélicatesse. Quand il était jeune, dit-il, il en faisait bien d’autres !

Le robuste vieillard ajouta :

— Avec tout ça, vos lecteurs ont eu mon opinion sur la sculpture, mais ils ignorent ce que je pense de la peinture. Croyez-vous que cela leur ferait plaisir d’être fixés sur ce point ?

— Pouvez-vous, maître, me poser une telle question ?

Le cénobite de la rue de Douai sourit, visiblement flatté. Il essuya ses lunettes d’un petit air malicieux et me remit les feuillets suivants :