Page:Allais - Deux et deux font cinq (2+2=5).djvu/45

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THE PERFECT DRINK


Bien que l’heure ne fût pas, à vrai dire, encore très avancée, une soif énorme étreignait les gorges du Captain Cap et de moi (triste conséquence, sans doute, des débauches de la veille.)

D’un commun accord, nous eûmes vite défourché notre tandem, cependant que notre regard explorait l’horizon.

Précisément, un grand café très chic, ou d’aspect tel, se présenta.

Malgré l’apparence fâcheusement heuropéenne (l’h est aspiré) de l’endroit, tout de même nous voulûmes bien boire là.

— Envoyez-moi le stewart ! commanda Cap.

— À votre disposition, monsieur ! s’inclina le gérant.

— Donnez-nous deux grands verres.

— Voilà, monsieur.

— Je vous dis deux grands verres, et non point