Page:Allais - Deux et deux font cinq (2+2=5).djvu/60

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— Parfaitement… il m’avait ordonné un remède de fillette, à moi ! un mâle ! un homme de bronze !… C’était une cure de je ne sais plus quoi… de pin… de sapin… Enfin, un remède de gosse. Ça n’a rien fait.

Avec l’accent froid et terrible du Destin, il ajoutait :

— Le charlatan me l’a payé. Je suis bon type mais je n’aime pas qu’on se foute de moi !

Et d’un regard sévère, il fixait tous ses auditeurs y compris les femmes et les enfants, prêt à gifler, sans exception, tous ceux qui eussent pu, par hasard, avoir l’air de rigoler.

Foc.


Et voilà !

Merci, petit Foc, vous êtes bien gentil, et votre histoire est très drôle.

Je vous en laisse toute la gloire, mais vous me permettrez bien que j’en touche le montant, froidement.

Et puis, envoyez-moi votre nom et votre adresse. Vous me ferez plaisir (sans blague).