merveille. Quand j’eus l’honneur de faire votre connaissance j’enseignais le hollandais à une demoiselle…
— À la belle Catherine d’Arpajon. Quelle jolie fille ! Ah ! la mâtine !… À ce propos, Fléchard, dites-moi donc quelle étrange idée avait eue Catherine d’apprendre le hollandais ? Le hollandais n’est pas une de ces langues qu’on apprend sans motif grave.
— C’est toute une histoire, monsieur le baron, et que je puis vous conter maintenant sans indiscrétion. Catherine d’Arpajon avait fait connaissance, aux courses d’Auteuil, d’un riche planteur fort généreux, mais qui ne savait pas un mot de français. En quittant Paris, cet étranger, grâce à son interprète, dit à Catherine : « Ma chère enfant, quand vous saurez la langue de mon pays, venez-y (dans le pays), vous serez reçue comme une reine. » Et il lui laissa son