tions, mademoiselle ; je vous réglerai ma petite note ce soir, quand j’aurai touché mon profit.
Jusqu’à présent, le profit ne semblait pas prendre des allures de vertige, et, en dépit des : Ça va bien, ça va bien, de notre optimiste baron, l’assistance persistait à être des plus clairsemées.
Blaireau mettait une extrême coquetterie à ne pas faire Suisse, comme on dit au régiment, c’est-à-dire à ne pas boire seul.
Chaque nouvel arrivant, il l’invitait.
— C’est bien le moins que ce soit ma tournée, aujourd’hui ! Mademoiselle et toi, mon vieux Fléchard, encore un petit verre de champagne.
— Je ne voudrais pas vous désobliger, monsieur Blaireau, dit Arabella, mais…
— C’est ça qui ne serait pas gentil de me désobliger, après tout ce que j’ai souffert.