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— Mon avocat, je vous en prie, faites-moi relâcher !
— Je ne suis plus votre avocat, monsieur.
— Depuis quand, donc ?
— Depuis que vous vous êtes mis dans votre tort, monsieur.
— En voilà un avocat, par exemple !… qui lâche ses clients juste au moment où ils ont le plus grand besoin de lui ! vous êtes un drôle d’avocat !
— Et vous, un drôle de client !
— Mon avocat qui m’abandonne ! mon Dieu, qu’est-ce que je vais devenir ? Il ne me reste plus qu’à implorer la magistrature. Je vous en prie, monsieur le président, faites-moi relâcher.
— Votre demande est parfaitement raisonnable, mon cher ami. Gendarmes, mettez M. Blaireau en liberté.