Page:Allais - Le Bec en l’air.djvu/188

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Nous nous mîmes à table à onze heures et le repas fut un de ceux dont on dit que la cordialité ne cessa d’y régner.

Aussitôt après déjeuner, nous prîmes congé de la jeune femme et nous nous dirigeâmes vers le Théâtre-Français où son service de semaine appelait le célèbre sociétaire.

Vers midi et demi environ (exactement midi trente-quatre), nous vîmes, se dirigeant vers la scène, MM. Émile Bergerat et Camille de Sainte-Croix dont les comédiens se disposaient à répéter la pièce : Manon Roland.

Tout d’abord, Coquelin Cadet ni moi n’avions aperçu ces messieurs.

À un moment prêté…

(Ordinairement, on dit à un moment donné, mais je ne veux rien accepter en une aussi pénible circonstance. Je rendrai ce moment dès que j’aurai un peu de temps devant moi.)