Page:Allais - Le Bec en l’air.djvu/226

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aperçoivent, non sans frémir, à l’horizon.)

Dimanche, lundi et même un peu mardi, il y eut au Havre — pour ne citer que ce port de mer — grand affluence de touristes arrivés de la capitale.

Parmi ces derniers, citons un nommé Ovide Durarluyr, rentier follichon, entre deux âges, et doué d’une séduisance plutôt contestable.

Une jeune et délurée demoiselle accompagnait, sans enthousiasme d’ailleurs, ce birbe.

Petite actrice dans un théâtre où l’on joue Relâche, cette enfant tenait pour le moment, chez ledit Durarluyr, l’emploi de grande amoureuse, rôle mal joué par elle, étant donné le partenaire.

Mais si puissante est, en notre siècle, la force de l’or, que des actrices acceptent, par-