semblaient en proie à une allégresse si désordonnée, que la gaieté des héros d’Homère eût semblé, près d’elle, un pâle sourire.
Le monsieur, un sexagénaire décoré, se mettait à gambiller sur le sable de son jardin.
La dame, une rondelette et grisonnante matrone, s’asseyait pour se tenir les côtes plus à son aise.
Jusqu’à la bonne qui se convulsait de joie en venant annoncer : « Madame est servie ! »
Il m’arrivait souvent, dans la journée, de rencontrer le couple par les allées du parc, et rien de son aspect n’indiquait les forcenés rigolos qu’allaient bientôt devenir ces dignes bourgeois.
À défaut d’autre explication, j’avais fini par mettre cet excès simultané sur le compte d’une triple loufoquite périodique.
Un jour, je devins fort inquiet.