Page:Allais - Le Boomerang.djvu/145

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CHAPITRE NEUVIÈME.Dans lequel l’auteur examine, d’ailleurs, assez superficiellement l’état d’âme des héros — ironie des mots ! — de ce roman, hélas ! trop véridique et se passant de nos jours. (Seuls les noms propres ont été changés, à cause d’honorables familles qui seraient peu flattées de voir leur patronymie vautrée au sein de tant de turpitudes.)


Quand, le lendemain matin, les personnages qui avaient assisté à la scène nocturne dont il vient d’être longuement question, se réveillèrent la tête lourde et les pensers confus, il faisait grand jour, d’autant plus grand jour que le bleu matin[1]

  1. Les poètes ne sont pas d’accord sur la couleur du matin. Les étoiles pâlissent-elles vraiment à la lueur du bleu matin, ou si l’aurore possède des doigts de rose ? Point qu’il serait intéressant de fixer.