Page:Allais - Le Boomerang.djvu/227

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cœur, ces simagrées sont purement odieuses lorsqu’elles ne sont que le fait du lâche séducteur, du simple fantaisiste dont le mobile souvent s’appelle vanité et plus souvent encore, hélas ! Sensualité, bellâtre qui, son coup perpétré, pirouette gaiement sur ses talons, se retire, une plume à son chapeau, fredonnant quelque ariette en vogue.

Chaque fois que l’occasion s’en présentera, nous n’hésiterons pas à flageller de tels errements, comme dit si bien M. Paul Leroy-Beaulieu.

Mais que dire d’un cas, tel celui qui nous occupe, la vanité, ou la sensualité, motifs après tout humains, ne sont même pas en jeu !

Une circonstance dans laquelle il ne s’agit que d’un misérable pari, une gageure, pour dire le vrai mot !

La Nature, qui possède cela de commun avec la Providence, jouit d’une peu commune impénétrabilité de desseins.

Sous des dehors un peu loufocs, la Nature sait ce qu’elle fait, d’où elle vient, où elle va.