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Page:Allais - Le Boomerang.djvu/68

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Le garçon de café l’imite, sauf ce détail que, se trouvant tête nue, il n’a pas à se découvrir.

Dans la salle, un spectateur partage l’émoi des deux personnages.

Guillaume de la Renforcerie, à ce nom : le « Bon Génie », comprend que l’instant est venu où Marie-Blanche Loison va reparaître à ses yeux éblouis.

Il défaille presque.

Marie-Blanche Loison !

N’est-ce pas plutôt qu’il rêve ?

Il n’ose pas croire à la réalité tangible de la minute actuelle. Et, lui aussi joint les mains.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Zimm !

Un coup de cymbales à l’orchestre !

Le coup de cymbales, qui, selon la vieille tradition théâtresque, accompagne les apparitions en scène d’êtres surnaturels.

Et c’est du blond, du blanc[1], du rose que voici s’épanouir !

  1. Avec, au surplus, un peu de gris-vert pâle pour les prunelles et le rien de brun clair des pupilles.