l’avenue d’Eylau. Est-ce point votre avis ?
— J’abonde dans votre sens, Captain.
— Alors, filons !
Et nous filâmes.
— Qu’est-ce qu’il faut servir à ces messieurs ? demanda la gracieuse petite patronne.
— Ah ! voilà, fit Cap. Que pourrait-on bien boire ?
— Pour moi, fis-je, il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville, en sorte que je vais m’envoyer un bon petit Angler’s cocktail[1].
— C’est une idée ! Moi aussi, je vais m’envoyer un bon petit Angler’s cocktail. Préparez-nous, madame, deux bons petits Angler’s cocktails, je vous prie.
À ce moment, pénétra dans le bar un homme que Cap connaissait et qu’il me présenta.
Son nom, je ne l’entendis pas bien ; mais sa fonction, vivrais-je aussi longtemps que toute une potée de patriarches, je ne l’oublierai jamais.
- ↑ Êtes-vous comme moi ? J’adore l’angler’s cocktail. Goûtez-en, vous verrez : glace pilée, quelques gouttes d’angustura, une cuillerée à café d’orange-bitter, une autre de sirop de framboise ; complétez avec du gin, agitez, passez, délectez-vous.