Page:Allais - Le Captain Cap.djvu/180

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

l’exigence qu’il implique de pièces, de poudre, d’artilleurs spéciaux, tout le tonnerre de Dieu, en un mot, ou plutôt de l’Homme !

Que de dépenses pour le budget d’humbles bourgades, et que de soucis !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sollicité par maint syndicat agricole, vinicole et autre exploitation en « cole », d’avoir à simplifier la question et d’obtenir à moindre « aria » résultat supérieur, le Captain Cap sentit d’elles-mêmes se hausser ses épaules à l’aisance de la tâche.

Ne serait-il pas, il vous en fait juge, plus simple, tant qu’à perturber le nuage, de le perturber en son propre sein, grâce à de rustiques mongolfières en papier, chargées d’une simple livre de poudre de chasse qu’enflammerait une pâle mèche, analogue à celle dont se servent nos braves artificiers pour, à distance, allumer de prestigieuses pyrotechnies, le soir du 14 juillet, aux cris mille fois répétés de « Vive la République ! »

Très simple, en vérité, mais — ne nous fatiguons pas à le redire — fallait-il y songer !


Comme le faisait hier, et fort judicieusement,