Page:Allais - Le Captain Cap.djvu/191

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« Évidemment non ; mais la question se pose plus haut.

« Le législateur, en indiquant le port du sabre, et non pas de l’épée, pour certains agents des voies ferrées, entendait clairement que lesdits agents fussent montés.

« En effet, ne va-t-il pas de soi qu’un fonctionnaire monté est susceptible d’accomplir une besogne autrement sérieuse que s’il était à pied ?

« Or, dans un but d’immonde économie, de hideuse rapacité, de lucre nauséabond, les Compagnies n’ont jamais songé — jamais ! je suis à même de le prouver — à doter du plus pâle coursier le moindre de leurs aiguilleurs.

« Et pas un député, mon pauvre monsieur et illustre Captain, pas un sénateur pour rappeler le gouvernement à quelque pudeur ; car, si le gouvernement ferme les yeux sur des agissements aussi coupables, c’est qu’il touche en argent le prix de ses complaisances.

« (M. Papillaud possède la photographie du dernier reçu de M. Baudin.)

« Ah ! c’est du propre !

« Veuillez agréer, etc. etc. »


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