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UNE RÉUNION ÉLECTORALE DU CAPTAIN CAP




La séance est ouverte à neuf heures et demie.

Elle est présidée par le citoyen Maurice O’Reilly, dont l’éloge n’est plus à faire, et dont les électeurs du IXe ont pu maintes fois apprécier la valeur.

La présidence d’honneur est décernée au grand proscrit Alphonse Allais, victime de l’infâme bureaucratie[1].

Après avoir en quelques phrases brèves, mais énergiques, exposé les idées générales du Captain Cap, le citoyen Maurice O’Reilly donne lecture de trois télégrammes qui viennent d’arriver :

  1. M. Alphonse Allais ne se trouvait pas, en effet, à Paris ce jour-là. Si ses souvenirs sont exacts, il était en Normandie, mais — soyons justes avant tout — l’infâme bureaucratie n’avait rien à voir à ce déplacement.