Page:Allais - Le Captain Cap.djvu/67

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Quand le répertoire fut épuisé, Cap prit son chapeau, son pardessus et sortit sans dire un mot.

— Ce serait drôle, fit l’un de nous, si Cap se mettait à travailler dès demain matin et qu’il devînt professeur à la Faculté de médecine de Nancy !

Malheureusement, cette illusion croula le soir même.

Revenant chez moi et passant devant la brasserie Pousset, j’eus l’idée d’entrer voir si la Princesse Pâle, d’aventure, ne m’y attendait point[1].

Pas de Princesse Pâle ! (Dans les bras d’un autre, sans doute.) Mais, par contre, qu’aperçus-je, confortablement installé devant une eiffellesque pile de soucoupes ? Vous l’avez déjà deviné. Mon vieux Captain Cap.

Il m’offrit un demi de la meilleure grâce du monde et conclut philosophiquement :

— Qu’est-ce que vous voulez ? L’auto-suggestion ne réussit pas à tous les tempéraments.

  1. Pauvre petite Princesse Pâle ! Comme c’est loin tout ça !