Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/102

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Eloa me ferait jurer,

qu’elle morte,
je me tuerais.
Nos deux corps, enfermés dans la même bière,
se décomposeraient en de communes purulences.
Le jus confondu de nos chairs putréfiées passerait dans la même sève,
produirait le même bois des mêmes arbustes,
s’étalerait, viride, en les mêmes feuilles,

s’épanouirait, radieux, vers les mêmes fleurs.
Et, dans le cimetière,
au printemps,