Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/114

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— Puisque je te le dis.

— Eh bien, ils en ont du toupet les pick-pockets, d’avoir un journal à eux ! Et la police, qu’est-ce qu’elle dit de ça ?

— La police le sait, mais elle n’y peut rien.

Le soir, comme Hortense dînait dans une maison amie, elle n’eut rien de plus pressé que de raconter son histoire du moniteur des filous.

Les gens n’avaient pas assez de mains pour se tenir les côtes.

Hortense comprit, et le lendemain matin elle cinglait sur Menton, accompagnée d’un riche sucrier américain, M. Gabriell Bonnett, directeur de la Oxnard Beet Sugar Company, Grand Island, Nebraska (U. S. A.), lequel la poursuivait depuis longtemps de ses assiduités.

Le pauvre vicomte Guy de Neucoulant