Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/129

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nœuvres abortives qui avaient entraîné la mort de la pauvre vieille.

D’abord, le monsieur sanguin ne crut pas que ces reproches immérités s’adressaient à lui.

Il regarda ses voisins ; ses voisins le regardèrent et, dès lors, il n’y eut plus d’erreur.

C’était bien lui.

Il leva le bras, brandit une forte canne et s’écria : Sacré polisson !

J’insistai.

Heureusement pour vous, mesdames mes lectrices, je suis trop bien élevé pour répéter ici les injures de toute sorte que je prodiguai au monsieur sanguin.

Toute l’impériale éprouvait une joie sans mélange, mais lui devenait de plus en plus gêné.