Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/149

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

chard ressentit à la poitrine le choc affreux du pressentiment.

Avec l’assurance inconsciente des somnambules, il se dirigea tout droit, sans une seconde d’hésitation, vers le sapin coupable.

Il ne s’était pas trompé : sa femme y était, mais elle y était seule.

Personne, vous entendez bien, n’était descendu de la voiture, et pourtant elle y était seule !

Tout à la joie de son erreur, Flanchard se retira, radieux d’avoir une tant fidèle épouse.

C’est là où se corse cette action ténébreuse. Quelques minutes plus tard, ILS ÉTAIENT DEUX dans le fiacre.

Personne, vous entendez bien, n’était monté dans le fiacre, et pourtant, ils étaient deux !