Aller au contenu

Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/161

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Bravo ! pensai-je à part moi, émerveillé, tu vas bien, ma petite !

La petite appela, d’une jolie voix suavement timbrée : Mademoiselle ?

Accourut la demoiselle de la pâtisserie qui les avait déjà servies.

D’un petit geste circulaire, la jeune fille indiqua qu’on renouvelât les consommations, tant liquides que solides.

On apporta gâteaux secs et babas au rhum, et deux nouveaux madères furent versés.

Les babas au rhum et les deux madères prirent bientôt la même route — oh ! la tant belle route ! — que leurs initiaux.

Et à l’aide de nul boulier[1], j’opérai ce

  1. Le boulier est un instrument qui sert à calculer, au moyen de boules enfilées. Les Chinois s’en servent couramment et le dénomment swan-pan.