Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/199

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Explique-toi.

— Y tiens-tu beaucoup ?… C’est que cela me peine énormément à conter.

— Va toujours, je te consolerai.

— Eh bien ! voilà… Tu sais comme, depuis longtemps, je suis amoureux de Félicienne de Domfront. À la suite de quels malentendus n’ai-je jamais pu obtenir ses faveurs ? je n’en sais rien encore. La vie parisienne est peuplée de ces mystères : voilà une jolie fille que je désire beaucoup, que je ne dégoûte sûrement pas, pour laquelle je ferais de gros sacrifices, et puis… rien ! Alors, un jour, j’ai eu l’idée de faire sur elle et moi les expériences de M. de Rochas. J’ai fait exécuter la statuette de Félicienne. J’y ai amené, sans qu’elle s’en doutât, sa sensibilité. Les résultats ont été concluants. Alors même qu’elle était loin