Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/222

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Le lendemain, Lucie revint. On s’informa avec une unanimité touchante de la santé de sa tante.

— Un peu mieux, merci. Mais il faudra beaucoup de précautions. D’ailleurs, je retournerai la voir jeudi.

Le jeudi, en effet, le Raffineur arriva seul. Sa veine de l’autre jour lui revint, aussi insolente. Lui-même en était gêné. Il nous disait à chaque instant :

— Vraiment, mes amis, ça m’embête de vous ratisser toute votre galette comme ça.

Pour un peu, il nous l’aurait rendue, notre galette.

Les visites à la tante de Clamart devinrent de plus en plus fréquentes, et toujours coïncidaient à une incroyable veine pour le Raffineur.