Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/257

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Et si délicate elle était !

Elle semblait composée de la pulpe de je ne sais quel rêve rose.

Impossible de supposer, un seul instant, que la moindre de ses molécules appartînt au domaine d’ici-bas.

Mon Dieu ! mon Dieu ! comme je l’aimai tout de suite !

Et ses yeux ! Et ses cheveux !

Ses cheveux surtout ! Des cheveux de chimère blonde avec, au soleil, des reflets d’or clair.

Oh ! ses cheveux !

Un élan fou de tendresse haletante me faisait effondrer dans des abîmes, des abîmes. Et j’aurais voulu me rouler dans ses cheveux et y mourir, très doucement.

Les personnes qui me connaissent un peu n’auront pas grand’peine à s’imaginer que,