Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/269

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lueurs orange pas rassurantes du tout.

Je mariai mon Clicquot à l’aînée des petites Mac Larinett. Trois mois après, il n’y avait pas plus de Clicquot que sur la main. Mais je tenais une veuve Clicquot !

Nouveau voyage en Amérique. Cette fois j’en revins avec vingt mille dollars. Je vendis ma marque à des Russes qui me roulèrent et je perdis beaucoup d’argent à la Bourse.

Pour me remettre à flot, je dus me procurer une seconde veuve Clicquot. Je ramenai de la Corrèze un autre Clicquot que je mariai avec la seconde des petites Mac Larinett. Deux mois et demi après cet hymen, nous faisions à Clicquot II des obsèques modestes mais convenables. Quelle famille, ces Mac Larinett !

Et puis, voilà, la manie matrimoniale