Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/271

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tain, était-ce bien Dupaf ou si c’était son ombre ?

J’hésitais à le reconnaître : il vint au-devant de moi et me serrant la main :

— Comment va ?… Tu sais, il faudra venir nous voir… Je suis marié.

— Ah bah !

— Oui, j’ai épousé la dernière des petites Mac Larinett. Il ajouta avec un sourire faussement brave :

— Heureusement que je ne m’appelle pas Clicquot.

Et c’est alors seulement que je compris la parole de l’Ecclésiaste :

Celui qui a tué par le glaive périra par le glaive.

Pauvre Dupaf !

Nous l’enterrâmes le 2 novembre.