Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/33

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Il acheva de dîner, passa la soirée avec ses amis et se retira discrètement vers onze heures.

Vingt minutes après, il était place Vendôme et abordait le factionnaire du gouvernement de Paris.

— Bonsoir, mon vieux. Sale temps, hein !

Le factionnaire, un garçon sérieux, ne répondit point. Lapouille insista :

— C’est là que demeure le gouverneur de Paris, dis ?

— Oui, c’est là.

— Eh bien, va lui dire que j’ai à lui parler.

— Dis donc, t’es pas fou, toi, de vouloir parler au gouverneur de Paris, à c’t’heure-là ?

— T’occupe pas de ça, mon vieux. Va lui dire que j’ai à lui parler, tout de suite.