Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/47

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ris par aucun ambassadeur, aucun consul. Pas même un chargé d’affaires !

Et pourtant ils comptent, dans la capitale, deux colonies importantes.

L’une, modeste, un peu entachée de nihilisme — m’a-t-on affirmé — habite le quartier du Jardin des Plantes.

L’autre, composée d’individus plus à leur aise, a fait élection de domicile, dans le Bois de Boulogne, au Jardin d’Acclimatation pour préciser.

Ce sont ces derniers que je suis allé voir.

Bien qu’il fût grand matin, ces Messieurs étaient déjà levés, et sautillaient gaiement dans le grand parc que leur a fait si coquettement aménager M. Geoffroy Saint-Hilaire, le grand marchand de chiens bien connu.

Les premiers kanguroos à qui je m’adressai se trouvaient être de petits kangu-