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IV

Cependant, s’aggrave la situation.

La silhouette capuchonneuse du cycliste n’est presque plus reconnaissable sous l’amas qui l’enveloppe.

La périphérie — si j’ose m’exprimer ainsi — des dunlop a tant aggloméré de neige que les roues ne sont pas bien loin de se tangenter.

Un pâle sourire aux lèvres, le cycliste va toujours, dévorant l’espace comme un éléphant le ferait d’un petit pain de seigle de cinq centimes.

V

C’en est fait.

Les deux roues accrues se touchent désormais. Rien ne va plus.