Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/80

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Tant et si bien que je manquai froidement le dernier train de Paris.

Une grande incertitude me prit : devais-je retourner dans les mauvaises maisons d’où je sortais, ou si j’allais me coucher bourgeoisement en quelque bon petit hôtel bien tranquille ?

Mon ange gardien me souffla sur le front, dissipant les vilaines inspirations du démon, et me voilà dans le chemin de la vertu.

Le garçon de l’hôtel, réveillé sans doute d’un rêve d’or, me fit un accueil où ne reluisait pas l’enthousiasme.

Il m’annonça, néanmoins, que j’occuperais le vingt et un.

J’ai oublié de vous dire que je tenais énormément à me trouver à Paris, le lendemain, de très bonne heure. Mais cet oubli