naturaliste norvégien, plusieurs savants avec qui je déjeunais hier m’ont assuré que le fait n’avait rien d’excessif.
Les exemples abondent de poissons sortant d’eux-mêmes de certaines rivières pour s’en aller à pied (à pied !) retrouver d’autres cours d’eau plus conformes à leurs goûts du moment.
Rien, paraît-il, ne serait plus aisé que de cultiver l’amphibisme de beaucoup de poissons.
Un entraînement rationnel et patient les met assez vite à même de supporter le régime sec, que dis-je le régime sec ! le régime aérien, car développez la nageoire et vous obtenez l’aile !
Qui sait si l’avenir de l’aérostation n’est pas là ?
Pourquoi pas ? et j’en appelle à notre confrère Emmanuel Aimé, le distingué secrétaire de l’Aéro-Club, dites-moi si quelque chose ressemble plus à un ballon mi-dégonflé qu’une baleine échouée ?