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Page:Allais - Ne nous frappons pas.djvu/127

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LA VÉRITÉ PLUS BELLE QUE LA LÉGENDE

La légende d’abord :

Il y avait une fois, dans je ne sais plus quel petit État, un homme qu’on avait condamné à mort.

Malheureusement (heureusement, plutôt, pour le pauvre homme), le matériel du pays en question ne comportait ni échafaud, ni potence, ni bûcher, ni — en un mot — aucun de ces stratagèmes avec lesquels les peuples civilisés nous apprennent à vivre, à nous autres criminels.

Il fut donc décidé en conseil suprême,