y pensâmes tout de suite, mais par malheur, nous n’avions à bord qu’une provision ridicule de ce produit (un litre d’huile d’olive environ, destinée à d’occasionnelles mayonnaises. Allez donc calmer le courroux d’Amphitrite avec ça).
» Tout à coup, mon second eut une idée de génie :
» — Si, s’écria-t-il, on filait du vernis ? Le vernis c’est un peu comme de l’huile.
» À ce moment, la rafale redoubla de rage : véritablement, nous étions en perdition.
» — Filons du vernis ! commandai-je.
» Le résultat fut stupéfiant.
» Au premier baril qu’on avait vidé sur les flots par tribord une accalmie s’était visiblement produite de ce côté.
» Un second baril fut bientôt vidé par bâbord : même succès !
» Alors une sorte de frénésie s’empara de l’équipage entier, de moi le premier.