Page:Allais - Ne nous frappons pas.djvu/165

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comme dit Coquelin cadet, dans le Torrent.)

Par une belle après-midi de je ne me rappelle plus quelle saison, je flânais en compagnie du pauvre Sapeck et de Decori (comme c’est loin, tout ça !)

Soudain, nous tombons en arrêt devant une belle devanture de la rue de Rivoli, où s’abritaient mille appareils à filtrer l’eau.

Il y en avait d’énormes. Il y en avait de tout petits. Et il s’en trouvait d’extraordinairement moyens.

— Entrons, fit Sapeck avec sa grande simplicité coutumière.

Nous entrâmes, l’air à la fois digne et réservé, notre chapeau à la main.

— Bonjour, monsieur, salua Sapeck, bonjour, madame, bonjour, mademoiselle, au cas où il s’en trouverait par hasard dans la société.

— Bonjour, messieurs, s’inclina le commerçant ; qu’y a-t-il pour votre service ?