Page:Allais - Ne nous frappons pas.djvu/183

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fut celui où nous nous installâmes, au hargneux accueil des voyageurs.

Un coup de sifflet déchire l’air, le train s’ébranle, nous voilà partis.

… Tout de suite, Pierre de la Margelle se montra parfaitement insupportable : il se levait, se rasseyait, fouillait dans sa valise, de laquelle il extirpait mille objets hétéroclites, toussait, crachait…

Nos compagnons de route ne disaient rien mais on pouvait, sans être connaisseur, lire sur leur mine ce jugement : Ah ! l’odieux vieillard !

Bientôt l’odieux vieillard se leva de nouveau et, cette fois, sortit du compartiment, se dirigeant vers la petite cabine qu’une généreuse Compagnie met à la disposition des voyageurs pour les soins de leur toilette et, excusez ce détail, la satisfaction de certaines urgences matérielles.

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